Chirurgie esthétique: Réduction mammaire
Introduction
Depuis des décennies, la chirurgie cherche à raffiner les techniques de la réduction mammaire. D’une grossière amputation d’un certain volume du sein avec greffe simple d’un mamelon en trompe l’oeil, en passant par les remodelages de peau et de glande en vue de la réalisation de formes plus attrayantes, la réduction mammaire a eu le droit à des dizaines, sinon des centaines de techniques offrant chacune des avantages aussi diversifiés qu’astucieux.
La réduction mammaire par le pédicule totale de Moufarrège est la seule qui donne ces trois avantanges précieux suivants :
La conservation de la sensation érogène du mamelon ;
La conservation de la capacité d’allaiter ;
La baisse de l’incidence du cancer du sein de 62,5 % ;
Technique révolutionnaire
Alors que jusque-là on s’efforçait à réduire le sein et garder une aréole et un mamelon “vivants” par un fragile petit “pont” qui leur fournit artères et veines, la mammoplastie de “MOUFARRÈGE” offre la chance de garder tout ce complexe du mamelon en continuité complète avec toute la glande restante. Le mamelon n’est plus une “image” mais un organe bien vivant, bien vascularisé qui réagit aux stimulations en se contractant, qui garde la sensation érogène qui lui est propre, qui permet l’allaitement sans restriction. Le sein prend sa forme la plus harmonieuse et la plus attirante, étant libéré de toutes les contraintes que lui imposaient les vieilles techniques, les incisions deviennent de plus en plus courtes, et donc de moins en moins pénalisantes. La classique ancre de bateau est à bannir absolument à la faveur d’une incision circulaire qui fait le tour de l’aréole (a), une incision verticale qui part de l’aréole jusqu’au pli du sein (b) et une toute petite incision horizontale dans le pli du sein qui, dans la plupart des cas, ne dépassera pas les 5 cm (2 pouces) (c). réduction mammaire Dépendamment du degré de ptose, on pourrait se retrouver avec une des incisions suivantes : réduction mammaire L’incision circulaire (a) délimite bien la région pigmentée de l’aréole; l’incision verticale (b) est, contrairement à ce qu’on a tendance à penser, celle qui en général vieillit la première, mature avant les autres, et donc devient plus vite un peu moins évidente que les autres. Toutefois, il faut compter un minimum de 18 mois pour qu’une cicatrice mammaire arrive à maturité, et encore beaucoup plus longtemps chez les plus jeunes (16 à 25 ans).
Conclusion
La réduction mammaire rend de grands services fonctionnels et esthétiques; son succès reste tributaire d’un certain nombre de facteurs tels l’âge, le type de tissus, la technique employée, l’état général du patient, les habitudes des patients (tabac, etc). La mammoplastie de MOUFARRÈGE a apporté des raffinements et des solutions élégants à différents problèmes et écueils d’anciennes techniques.
Note : Les cicatrices ne commencent à maturer et s’estomper qu’après 1 à 2 ans suite à la chirurgie. Il est donc normal que certaines photos montrent des cicatrices plus prononcées que d’autres.